Président de Enactus France
Qu’est-ce qui a motivé l’implication de KPMG dans Enactus ? Enactus, qui intervient dans l’enseignement supérieur, sur la thématique de la sensibilisation à l’entrepreneuriat social, s’inscrit très bien dans la continuité des actions de la fondation KPMG France. J’assure la présidence de l’association depuis 2 ½ ans. Mon rôle est de faire en sorte que toutes les acteurs – les entreprises mécènes, les conseillers pédagogiques, les personnes qualifiées – y trouvent leur compte, tandis qu’Aymeric Marmorat, Directeur exécutif d’Enactus France, agit en aval pour faire émerger les projets et diffuser l’esprit d’Enactus : il est la stratégie en action ! La fondation d’entreprise KPMG France favorise en effet les actions d’éducation et de formation en direction de jeunes lycéens ou étudiants en difficulté, avec pour ambition de renforcer les actions d’éducation, de formation et d’entrepreneuriat des jeunes issus des quartiers sensibles avec le concours des collaborateurs de KPMG France. Aujourd’hui, la fondation KPMG porte environ 300 programmes et projets par an, parmi lesquels le Programme Lycée, qui intervient dans les classes de Bac pro et BTS compta. L’idée est de montrer à ces jeunes, qui souvent sont dans ces filières par défaut, que la comptabilité, loin d’être rébarbative, peut être une clé d’entrée dans la vie professionnelle pour faire autre chose, notamment créer son entreprise. Pour Enactus, l’entrepreneuriat social est un formidable outil pour développer chez les jeunes l’esprit d’entreprendre et le sens de l’engagement à travers la pédagogie du projet. Quels sont la vision et les objectifs d’Enactus en matière d’entrepreneuriat social ? Nous avons vite repéré que créer une entreprise sans intégrer dans le business plan, la dimension humaine et l’impact social, n’intéresse plus les jeunes. Ils ont déjà compris que notre modèle de société basé sur la redistribution a trouvé ses limites et que la valeur doit être partagée dans les entreprises. Le bien commun préoccupe davantage les jeunes générations que « la croissance pour la croissance » : dans leur vision du monde, la croissance ne doit plus détruire mais être inclusive et prendre en compte le développement durable. On est à un point d’inflexion dans le développement de nos sociétés occidentales : plus que jamais, les jeunes veulent changer le monde en donnant du sens à leur action. Or, selon la définition du Mouves, l’entrepreneuriat social est une manière d’entreprendre qui place l’efficacité économique au service de l’intérêt général. Quel que soit le statut juridique des entreprises (association, coopérative, structures capitalistiques…), leurs dirigeants font du profit un moyen, non une fin en soi. Impliquant et responsabilisant, son programme, qui allie accompagnement et expérimentation, permet à des jeunes de réaliser, en équipe, leurs propres projets d’entrepreneuriat social et solidaire. Trois principes l’animent : Apprendre en faisant : c’est en passant à l’action, en allant sur le terrain, en rencontrant les parties prenantes, en testant, échouant, recommençant, évaluant que les étudiants développent leurs projets et par la même occasion leur savoir-faire et leur savoir-être. Entreprendre en équipe : les étudiants sont organisés en équipes. Ils apprennent ainsi à travailler ensemble, à s’écouter, à s’organiser et à prendre des décisions collectives. L’économie au service de l’homme : tous les projets développés au sein d’Enactus portent cette vision qu’il est possible de concilier performance économique et impact social. Ce programme a montré qu’il était réellement stimulant pour les jeunes, et maintenant nous souhaitons changer d’échelle : dans les autres pays où intervient l’initiative d’Enactus, les projets sont déjà incubés ou au stade de la réalisation lors qu’ils participent aux compétitions locales et à la World Cup., et partant de ce constat, nous voulons aller plus loin dans le suivi de l’impact économique, social, et la création de valeur. A cet effet, nous devons systématiquement suivre les projets tout en accompagnant les étudiants au plus près, tant au niveau global que local. C’est pourquoi nous avons sollicité la Fondation Entreprendre, afin de démultiplier la présence régionale d’Enactus en créant 3 nouvelles antennes régionales d’ici à 3 ans. En quoi est-ce important pour Enactus que la Fondation Entreprendre soutienne ces ambitions ? En nous accordant à partir de 2016 son soutien pluriannuel, la Fondation Entreprendre devient un partenaire d’excellence, qui nous fait bénéficier de sa vocation pour le développement de l’esprit d’entreprendre des jeunes ; de son expertise dans l’essaimage de structure d’accompagnement ; et son rayonnement tant national que régional sur la sensibilisation et l’accompagnement à l’entrepreneuriat.
Qu’est-ce qui a motivé l’implication de KPMG dans Enactus ?
Enactus, qui intervient dans l’enseignement supérieur, sur la thématique de la sensibilisation à l’entrepreneuriat social, s’inscrit très bien dans la continuité des actions de la fondation KPMG France. J’assure la présidence de l’association depuis 2 ½ ans. Mon rôle est de faire en sorte que toutes les acteurs – les entreprises mécènes, les conseillers pédagogiques, les personnes qualifiées – y trouvent leur compte, tandis qu’Aymeric Marmorat, Directeur exécutif d’Enactus France, agit en aval pour faire émerger les projets et diffuser l’esprit d’Enactus : il est la stratégie en action !
La fondation d’entreprise KPMG France favorise en effet les actions d’éducation et de formation en direction de jeunes lycéens ou étudiants en difficulté, avec pour ambition de renforcer les actions d’éducation, de formation et d’entrepreneuriat des jeunes issus des quartiers sensibles avec le concours des collaborateurs de KPMG France.
Aujourd’hui, la fondation KPMG porte environ 300 programmes et projets par an, parmi lesquels le Programme Lycée, qui intervient dans les classes de Bac pro et BTS compta. L’idée est de montrer à ces jeunes, qui souvent sont dans ces filières par défaut, que la comptabilité, loin d’être rébarbative, peut être une clé d’entrée dans la vie professionnelle pour faire autre chose, notamment créer son entreprise. Pour Enactus, l’entrepreneuriat social est un formidable outil pour développer chez les jeunes l’esprit d’entreprendre et le sens de l’engagement à travers la pédagogie du projet.
Quels sont la vision et les objectifs d’Enactus en matière d’entrepreneuriat social ?
Nous avons vite repéré que créer une entreprise sans intégrer dans le business plan, la dimension humaine et l’impact social, n’intéresse plus les jeunes. Ils ont déjà compris que notre modèle de société basé sur la redistribution a trouvé ses limites et que la valeur doit être partagée dans les entreprises. Le bien commun préoccupe davantage les jeunes générations que « la croissance pour la croissance » : dans leur vision du monde, la croissance ne doit plus détruire mais être inclusive et prendre en compte le développement durable. On est à un point d’inflexion dans le développement de nos sociétés occidentales : plus que jamais, les jeunes veulent changer le monde en donnant du sens à leur action. Or, selon la définition du Mouves, l’entrepreneuriat social est une manière d’entreprendre qui place l’efficacité économique au service de l’intérêt général. Quel que soit le statut juridique des entreprises (association, coopérative, structures capitalistiques…), leurs dirigeants font du profit un moyen, non une fin en soi.
Impliquant et responsabilisant, son programme, qui allie accompagnement et expérimentation, permet à des jeunes de réaliser, en équipe, leurs propres projets d’entrepreneuriat social et solidaire. Trois principes l’animent :
Apprendre en faisant : c’est en passant à l’action, en allant sur le terrain, en rencontrant les parties prenantes, en testant, échouant, recommençant, évaluant que les étudiants développent leurs projets et par la même occasion leur savoir-faire et leur savoir-être.
Entreprendre en équipe : les étudiants sont organisés en équipes. Ils apprennent ainsi à travailler ensemble, à s’écouter, à s’organiser et à prendre des décisions collectives.
L’économie au service de l’homme : tous les projets développés au sein d’Enactus portent cette vision qu’il est possible de concilier performance économique et impact social.
Ce programme a montré qu’il était réellement stimulant pour les jeunes, et maintenant nous souhaitons changer d’échelle : dans les autres pays où intervient l’initiative d’Enactus, les projets sont déjà incubés ou au stade de la réalisation lors qu’ils participent aux compétitions locales et à la World Cup., et partant de ce constat, nous voulons aller plus loin dans le suivi de l’impact économique, social, et la création de valeur. A cet effet, nous devons systématiquement suivre les projets tout en accompagnant les étudiants au plus près, tant au niveau global que local. C’est pourquoi nous avons sollicité la Fondation Entreprendre, afin de démultiplier la présence régionale d’Enactus en créant 3 nouvelles antennes régionales d’ici à 3 ans.
En quoi est-ce important pour Enactus que la Fondation Entreprendre soutienne ces ambitions ?
En nous accordant à partir de 2016 son soutien pluriannuel, la Fondation Entreprendre devient un partenaire d’excellence, qui nous fait bénéficier de sa vocation pour le développement de l’esprit d’entreprendre des jeunes ; de son expertise dans l’essaimage de structure d’accompagnement ; et son rayonnement tant national que régional sur la sensibilisation et l’accompagnement à l’entrepreneuriat.
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